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image avec les lettres FAQ en bois, tenues par des petits bonhommes en bois de couleur bleu, jaune et rouge.

Questions / Réponses sur la rééducation périnéale

Est-ce que je vais faire « de la sonde » ?

Pas forcément, mais c’est souvent un outil très utile. Je l’utilise dans ces situations:

  • s’il y a une contraction périnéale trop faible, dans ce cas là, la stimulation électrique (non douloureuse) peut aider à un « réveil musculaire »
  • dans les fuites à l’effort, la sonde en biofeedback (retour visuel sur l’ordinateur de votre contraction) permet de travailler debout. En effet, on peut avoir un périnée efficace couché, mais qui réagit moins bien debout. Il est donc souvent indispensable d’aborder une partie de la rééducation debout.
  • si vous avez du mal à sentir ce que vous faites (contraction, relâchement…), dans ce cas le Biofeedback (visualisation de la contraction par un tracé sur l’ordinateur) peut être utile.

Est-ce que la rééducation est douloureuse ?

NON ! Surtout pas ! Le périnée est une zone intime, avec parfois un « vécu » traumatisant (accouchement, douleurs sexuelles, etc…).

La rééducation ne doit pas être douloureuse.

Je ne suis pas à l’aise, est-ce que la rééducation est forcément intra-vaginale ?

NON. Aucune technique et de surcroit intra-vaginale, ne doit être réalisée sans votre consentement. Avant toute technique, je vous expliquerai ce que je vais faire. Si vous ne souhaitez pas de techniques interne, il est important de m’en informer.

J’ai déjà fait de la rééducation manuelle chez une sage femme, est-ce qu’on va faire la même chose chez un kinésithérapeute ?

Normalement non. 

Les techniques utilisées chez les kinésithérapeutes et les sage femmes sont en général différentes.

Les sage femmes, utilisent principalement des techniques de visualisation (Connaissance et Maitrise du Périnée CMP), tandis qu’en kinésithérapie nous avons un abord plus « mécanique ».

On m’a dit que mon périnée est « bon » mais j’ai encore des fuites

L’incontinence urinaire n’est pas forcément en lien avec un périnée « faible ».

On le voit souvent chez les sportives par exemple, avec un périnée qui n’a pas de problème, mais une mauvaise gestion des hyperpressions abdominales. Dans ce cas-là, les abdominaux seront abordés en séance.

Aussi, un périnée hypertonique peut aussi être responsable de fuites, car absorbera mal les pressions qui s’exerceront sur lui.

D’où l’importance du bilan en début de traitement pour déterminer ce qu’il faudra travailler.

J’ai accouché par césarienne, puis-je faire la rééducation abdominale directement ?

Je ne le conseille pas. Même si vous n’avez pas de symptômes et que vous n’avez pas eu un accouchement par voie basse, votre périnée a subit des pressions et une modification des tissus (sécrétion de relaxine) pendant la grossesse.

Même si vous ne faites pas une rééducation à proprement parler, il peut être bénéfique de faire au moins un bilan périnéal avant d’entamer la rééducation abdominale pour être sûr que tout va bien.

Je n’ai plus de sensation lors des rapports depuis l’accouchement, est-ce que la rééducation périnéale peut m’aider ?

Oui ! Il est important d’en parler à un professionnel de santé car la rééducation peut vous aider.

Lors d’un accouchement par voie basse, le périnée est fortement étiré. La rééducation périnéale permet d’améliorer le tonus musculaire, la lubrification et donc les sensations.

Le cabinet est aussi équipé en radiofréquence Indiba (Tecarthérapie) qui agit sur l’élasticité du tissus musculaire et vaginal (sensation de béance, pets vaginaux, eau du bain qui rentre dans le vagin…) en activant la production d’élastine et de collagène.

J’ai entendu parler de la Tecarthérapie (radiofréquence), quelles sont ses indications en rééducation périnéale ?

La Tecarthérapie Indiba est un courant de 448kHz non douloureux, non invasif, qui permet l’augmentation des échanges cellulaires.

On l’utilise en rééducation périnéale pour :

  • des dyspareunies (douleurs aux rapports) : vestibulodynie, vulvodynie, endométriose…
  • des troubles sexuels : vaginismes
  • incontinence urinaires : hypotonie ou hypertonie périnéale
  • prolapsus (descente d’organes) : pas activation de la secrétion de collagène et d’élastine qui constitue la trame de soutien des organes. On ne peut pas « remonter » les organes, en revanche c’est un complément efficace à la rééducation pour éviter une aggravation.
  • des douleurs pelviennes : névralgie pudendale. 
  • les cicatrices (césarienne, épisiotomie) qui peuvent être la cause de douleurs sexuelles.

La Tecarthérapie est toujours un complément à la rééducation manuelle. Il ne remplace pas le diagnostic et le traitement du kinésithérapeute.

Les effets sont rapides, les séances ne sont pas douloureuses. Votre cabinet est équipé.

Vous pouvez prendre rendez-vous ici

Pour en apprendre plus sur la rééducation et sur la santé du périnée

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