La première séance est consacrée au bilan
Lors de la première séance, il est important d’établir un bilan diagnostique, qui va permettre de déterminer ce qu’il faudra travailler en rééducation.
Pour cela, une grande partie de la séance est consacrée à l’échange : Pourquoi consultez-vous ? Qu’attendez-vous de cette rééducation ? Quelles sont vos habitudes mictionnelles, est-ce qu’il y a d’autres troubles associés (constipation, douleurs…), etc… Ce moment d’écoute et d’échange est l’occasion de faire des liens entre votre plainte initiale et d’autres gènes que vous pourriez avoir.
Des planches anatomiques, des supports visuels et un bassin anatomique sont à disposition pour mieux vous expliquer votre pathologie.
Quand le temps le permet, un examen vaginal interne peut être pratiqué pour déterminer plus précisément la/les zone(s) et ce qu’il faut travailler : force, endurance, relâchement…
La rééducation
De mon bilan va découler un « plan de traitement », qui sera réévalué régulièrement en fonction de l’évolution de vos symptômes.
Je commence toujours par un travail manuel, car il est important pour moi de sentir si vous faites bien l’exercice, et pour mieux vous guider.
Il m’arrive d’utiliser une sonde (unipersonnelle, qui vous est prescrite en séance et remboursée par la Sécurité Sociale), si la contraction du périnée est trop faible, ou si le biofeedback est nécessaire (permet de visualiser le travail du périnée par un tracé sur l’ordinateur) notamment pour la rééducation en position assise ou debout.
Cas particulier des douleurs sexologiques/pelviennes
Dans certains cas, notamment les douleurs sexuelles, l’abord immédiat du périnée n’est pas forcément recommandé.
Un travail de détente en amont, plus global, peut être nécessaire (respiration, étirements, yoga, travail viscéral, etc…) pour progressivement se rapprocher du périnée, en accord avec la patiente.